Le marché des activités postales en France
Dans son dernier observatoire des activités postales, l’ARCEP (Autorité de régulation des communication électroniques et des postes) dresse les perspectives du marché postal. Face à la perte de vitesse de l’opérateur historique, les nouveaux opérateurs postaux tirent leur épingle du jeu. Explications.
12,8 milliards d’objets adressés ont été distribués en France en 2016 par les opérateurs postaux. Face à la concurrence du courrier électronique, un segment des activités postales se révèle particulièrement dynamique : celui du plis remis contre signature, autrement dit les envois en recommandé et à valeur déclarée.
Le courrier recommandé : un dynamisme confirmé
Avec une augmentation de 6,7 % de ses volumes et de 6,2 % de ses revenus, le marché du pli contre signature connaît sa croissance la plus forte depuis 2005. Au total, 252 millions de courriers recommandés ont été distribués en France en 2016, pour un chiffre d’affaires de 1,1 milliards d’euros. Au point que dans son observatoire annuel des activités postales, l’ARCEP souligne « qu’en revenus comme en volumes, le segment des plis contre signature n’a jamais été aussi développé ».
Des investissements massifs pour un secteur en mutation
Confrontés à la concurrence du courrier électronique, le secteur postal doit consentir à des investissements massifs pour financer l’innovation et se réinventer. « Le niveau des investissements de 2016 est le plus haut enregistré depuis 5 ans » souligne ainsi l’Arcep dans son observatoire annuel[1]. Il s’élève à 630 millions d’euros en 2016, soit une hausse de 22 % sur un an, qui fait suite à celle de 11,6 % déjà enregistrée en 2015.
Une situation de marché propice aux nouveaux opérateurs postaux
Ce soutien à l’innovation, associé au dynamisme des segments de marché à forte valeur ajoutée, constitue une véritable opportunité pour les nouveaux entrants. Suite à la libéralisation complète du marché postal en 2011, une note du CGefi (Contrôle général économique et financier) (une émanation du ministère de l’Économie), souligne que « le développement effectif de la concurrence dans un secteur libéralisé dépend de multiples facteurs :
- la croissance plus ou moins vive de la demande (qui peut fournir des opportunités pour les nouveaux entrants),
- La possibilité d’abaissement des prix ou la possibilité de différenciation des produits et services (qui peuvent aider un nouvel entrant à apparaître plus efficient que l’opérateur historique)»[2].
Les atouts des nouveaux opérateurs postaux
C’est précisément le positionnement de Novea. Grâce à l’agrément postal délivré par l’Arcep, les plis confiés à Novea bénéficient de la même valeur juridique que ceux acheminés par l’opérateur historique. Avec à la clé une simplicité d’exécution et une économie de 15 % sur les tarifs d’affranchissement ! Novea entend ainsi répondre aux besoins des professionnels en proposant un service performant et économique, associé à de véritables gains de productivité.
Chiffres clés du marché postal en 2016
- 12,8 milliards d’objets distribués.
- Baisse de 4,7 % des volumes d’envois de correspondance.
- Croissance de 6,7 % des volumes de plis contre signature (+ 252 millions de plis).
- Augmentation de 22 % des investissements menés en 2016 par les opérateurs postaux autorisés par l’Arcep (+ 630 millions d’euros).
[1] Le marché des activités postales et connexes en France – année 2016, Arcep, Observatoire des activités postales, 12 octobre 2017, p 29.
[2] Contrôle général économique et financier – Quelle concurrence pour le secteur postal et quels effets ? p 3
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